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Pandorismique
15 août 2006

Féria

Ceux qui ne vivent pas dans la région ne peuvent comprendre cet engouement massif de la population bitteroise pour ces quelques jours de Féria. Les soirées débutes par une corrida, ou autre spectacle tauromachique, et ne se termine souvent que bien tard le lendemain matin. Mais tout le monde ne pouvant assister au jeux de l'arêne, privation pécuniairement compréhensible, ou tout simplement par dégout de ce spectacle sanglant, des bodégas se sont construitent dans les rues afin de collecter tout passant pris d'une soif insatiable. Ne cherchez pas de bon vin, ou de bonne bière, quoi que cela se trouve quelque fois. Les prix sont bien entendu à la hausse, à la limite du raisonnable. Nous pouvons prendre pour excuse, de prévenir (donc guérir) par ce subtil stratagène l'alcoolisme précoce des jeunes. Mais à toutes restrictions le jeune trouve un échapatoire. Ainsi, et de tout âge, les passants portent avec panache des bouteilles plastiques (on les en remerci, c'est préférable) d'alcool du pays. C'est alors que l'observatrice que je suis prend en pitiée les pauvres étrangers, hollandais, allemands, brittaniques, de passage près de notre belle mer et ayant vaguement entendu parlé d'un "festival", avec de la "musique". Ils débarquent alors, l'allure fière, du haut de leur gigantesque jambes rougies par l'abus de soleil, avec leurs cheveux d'un blond écarlate et leur yeux d'un bleu des plus pur. Au début, ils se sentent agressés de toute part, leurs jambes ne savent où les porter, les yeux cherchent une direction pour échapper à la folie de ces barbares et à l'intensité sonore innexcusable. Puis, nous les retrouvons souvent en fin de soirée, ou plutôt début de matiné, les grandes  jambes titubantes, agrippé au plus gros au plus brun et au plus hipanique des pilliers, les yeux écarlates...

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Commentaires
L
c'est donc ça! Je suppuse que tu me considères comme un de ces étrangers, un aux yeux bleus et aux cheveux clairs, aux jambes rougies par ton soleil. Je m'imagine terminer la soirée (à l'heure où ton soleil commence se réveiller pour me rôtir les jambes) dans les bras d'un grand et large brun, hispanique... hum, c'est donc cela la feria
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