24 juillet 2006
Vide
La tristesse, piètre comédienne, ou est-elle?
Sous sa face dore la furtive insouciance
Dont le coeur balance, entre missive déçue
Maux d'esprit, ou esprits évitant l'évidence
N'auront qu'un rejet, l'image et puis
Chacun vit de son explication, écrit, a cru
Cru que tu étais la, que chaque matin
Je ne verrai rien d'autre que ton visage
Que je boirais tes larmes mélancoliques
De quelques épiques nuits serties de satin.
Plus de non dit, j'assume désormais ma cage
D'ors et déjà fermée, tu es là, dans ma main
Et puis, par étique, c'est la damnée que tu fuis.
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