15 juin 2006
Réccurences involontaires, mais il y a...
Souvent coeurs et ames se délient, pour laisser s'entrainer dans la folie : la vie de vains amants et d'oubli, oubli de réalité, des mots, des gestes, oubli de soi pour n'être qu'à toi. Souvent les futiles mots des sentiments célestes se suffisent à eux même, mais il advient alors une maligne lacune : le coeur ne peut s'exprimer puisque l'âme en est déliée. Les mots alors ne suffisent plus, et une fois la verve oubliée, chacun s'aime en silence, par absence, et chaque prunelle devient immobile, l'une face à l'autre, permettant à la jouvencelle existence de perdurer dans l'absolue réalité : véritable romance d'un être passionné.
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